Vous marchez depuis des heures, cerné par une végétation impénétrable. Vos pas s’alourdissent, le soleil est assez puissant et vous êtes en temps de crise. Votre gourde est presque vide, vous devez donc absolument trouver de l’eau.
Savoir où chercher et comment rendre l’eau consommable changera le cours de votre existence lors d'une crise. Des précautions sont tout de même à prendre, car une eau toxique empoisonnera votre organisme.
Faites attention au paysage pour repérer les signes
La nature envoie des signaux : des feuilles d’un vert éclatant, une liane gorgée d’humidité… Ce sont des indices qui témoignent de la présence d’eau. Les zones de végétation dense, notamment les sous-bois renseignent sur la proximité d’un point d’eau.
Les cours d’eau en mouvement comme les ruisseaux sont les plus fiables. Leur écoulement constant limite la prolifération des micro-organismes nuisibles. Les eaux stagnantes doivent éveiller votre méfiance. Une mare limpide dissimule un danger invisible.
Les animaux sauvages, en particulier les oiseaux, sont capables de vous guider. Leurs allées et venues vers un même endroit signalent souvent une source proche. Regardez une trace boueuse, des insectes regroupés, une mousse épaisse sur un rocher orienté au nord… Ce sont des détails qui sont en apparence anodins, mais ils sont finalement essentiels pour la quête d’eau potable.
Étudiez avec précision les cartes topographiques
Avant une expédition ou pour vous préparer à une situation de crise, une étude attentive des cartes topographiques s’impose. Les lignes de niveau, les vallées profondes, les ravins encaissés révèlent les chemins naturels de l’eau. Une source n’est jamais loin d’un point bas.
Les applications de randonnée recensent les points d’eau détectés par d’autres utilisateurs. Certains intègrent des données satellites actualisées, elles sont précieuses en terrain inconnu. Les cartes IGN sont très précises et elles restent des références incontournables. Grâce à ces outils, il est possible de prévoir les zones à risque et d’identifier les alternatives.
- Dans les régions montagneuses, l’eau ruisselle en surface.
- Dans les plaines ou les zones arides, elle se cache.
- Les racines épaisses, les trous dans le sol ou les pierres froides au toucher trahissent généralement une nappe souterraine accessible.
Vous devez observer avec patiente l’environnement. Il faut une bonne dose de persévérance pour obtenir des résultats.
La filtration est essentielle pour purifier l’eau collectée
Boire directement à la source est particulièrement tentant. Pourtant, même limpide, une eau est susceptible de contenir des impuretés. La filtration traditionnelle est efficace pour retirer les particules visibles comme le sable, les débris végétaux, les insectes. Cette étape améliore la clarté de l’eau, mais ne la rend pas encore potable.
Nous vous proposons le filtre à eau par gravité. Il est composé d’un filtre à charbon actif et il supprime près de 99,99 % des virus, des bactéries, des métaux lourds… Vous obtenez en quelques secondes une eau propre à la consommation. De plus, le filtre Weeplow est facile à transporter et il ne nécessite pas d’électricité. Grâce à une durée de vie de deux ans, vous n’aurez aucune difficulté à survivre pendant une période de crise.
Sinon, vous pouvez improviser un filtre avec des éléments naturels, mais vous n’êtes pas certain du résultat. Exploitez du sable fin, du charbon de bois refroidi ou un tissu propre. Cette technique est rudimentaire, mais elle est parfois intéressante dans une situation urgente. Pour garantir une sécurité durable, mieux vaut s’équiper d’un filtre portable.
Quelques méthodes complémentaires à ne pas négliger
Si vous employez le filtre à eau par gravité, vous supprimez 99,99 % des contaminants. Par contre, si vous optez pour une filtration rudimentaire, vous devez impérativement utiliser une méthode pour purifier l’eau après la filtration. Dans ce cas de figure, cette dernière n’est pas suffisante puisque les agents pathogènes les plus dangereux échappent à l’oeil nu. Une purification s’impose pour détruire les bactéries, les virus et les parasites invisibles.
L’ébullition est une solution universelle
Trois minutes à gros bouillons suffisent pour évincer la majorité des mico-organismes. En altitude, prolongez ce temps à cause de la baisse de pression. Cette technique demande du combustible, un récipient résistant et une surveillance constante, mais reste l’une des plus fiables.
Les pastilles désinfectantes à base de chlore ou de dioxyde de chlore
Elles sont très efficaces contre les virus et les bactéries. Le goût peut rebuter, mais leur format compact en fait une solution de secours idéale.
Les stylos UV utilisent la lumière pour neutraliser les micro-organismes
Agitez la tige lumineuse dans un récipient, l’eau devient potable en une minute. Cette technologie requiert des piles et une eau préalablement filtrée. Les rayons ne traversent pas les particules opaques.
Ces trois solutions sont intéressantes, mais vous n’êtes pas sûr à 100 % que l’eau soit propre à la consommation. C’est pour cette raison que la meilleure situation consiste à utiliser un filtre à eau par gravité qui exploite le potentiel du charbon actif. Vous pouvez même traiter les ruisseaux, les rivières, l’eau de pluie…
Quelles sont les pathologies hydriques liées à une consommation à risque ?
Une eau non traitée expose à des risques grave. L’amibiase, la giardiase ou encore les infections à E. coli provoquent des symptômes handicapants : douleurs abdominales, fièvre, vomissements, diarrhées aiguës. Dans les cas les plus sévères, une déshydratation rapide peut entraîner un danger vital.
Certains signes d’alerte ne trompent pas : une odeur suspecte, une coloration étrange, une surface huileuse. Même en l’absence d’indicateur évident, le risque reste latent. C’est pourquoi toute eau collectée dans la nature doit être purifiée systématiquement.
- Dans une rivière, vous découvrirez des traces de pollution chimique.
- Dans les ruisseaux, il y a les débris naturels.
- En ce qui concerne un lac, vous dénicherez diverses bactéries.
- Pour les mares, ce sont les parasites les plus résistants.
- Pour une eau stagnante, le risque est de trouver différents contaminants.
La vigilance ne s’arrête pas à l’œil nu. Les eaux stagnantes, plus chaudes, favorisent la prolifération des bactéries. Boire sans précaution, c’est jouer à la roulette russe avec sa santé. En tant de crise, les secours ne peuvent pas forcément se déplacer.
Privilégiez toujours l’eau en mouvement, éloignez-vous des zones agricoles ou industrielles et respectez une distance suffisante des campements animaliers. Dans un environnement hostile, l’eau devient indispensable, mais vous devez lire la nature, anticiper les besoins et purifier l’eau.
Utilisez un filtre à eau Weeplow, vous pourrez vous hydrater avec toutes les sources que vous trouverez.
